...aucun indice de blessure mais elle me dit : " c'est bon je l'ai dans le nez" . C'est parti... après deux kilomètres, Glamour démêle un hourvari . Elle se dirige vers un endroit bien humide encombré par les vergnes quand tout d'un coup la longe m’échappe tellement elle tirait. Je ne m'affole pas car je sais qu'elle va m'attendre ... enfin, sauf que le daguet vient de lui partir sous le nez !  J'écoute, je la rappelle, elle ne revient pas. Le Garmin m'indique 100, 200, 400, 600m et Glamour "attend avec du gibier au pied d'un arbre". Nous courrons , arrivons à la route, il me semble entendre deux aboiements. J'écoute : rien !  le GPS m'indique 350m , nous courrons dans la direction, j'écoute Glamour qui aboie, je l'encourage , le ferme est beau, elle m'a entendu et aboie de toutes ses forces. Plus que 80m et nous arrivons dans une coupe, je vois le daguet qui est blessé à l'épaule Glamour a senti ma présence, elle s'en donne à cœur joie. Je lève la carabine et commence à prendre ma visée quand je vois dans l'axe une voiture avec deux hommes qui regardent le ferme. Impossible de tirer, je leur fait signe de dégager la zone, j'ai le champ libre, je lâche une balle le daguet s'enfuit. Je lâche une deuxième, une troisième balle, le daguet s'effondre à la quatrième . Nous arrivons sur l'animal et constatons qu'il n'a pas de bois sur la tête, encore une blague de notre tireur, en fait c'est un hère. Les boutons d'un cm sortent alors que le tireur disait qu'il avait des bois de 20 cm. Honneurs à l'animal. Nous repartons chercher le daguet qui avait été vu la veille par un chasseur. Le piqueux avait remis des chiens dessus mais les chiens n'avaient pas voulu suivre cet animal. Nous arrivons à l'endroit où le daguet était rentré, Glamour empaume la voie et démarre. Nous faisons 200m quand nous voyons un trio devant nous, Glamour passe sur la voie et ne s'en occupe pas, elle travaille sur le pied du daguet et nous voilà partis entre bois et prairie. Au bout de 3 kms nous arrivons dans un endroit où une remise potentielle nous accueille avec ses genets et ses ronces :  une queue d'étang. Nous trouvons une couche vide, Glamour tracte, nous sortons de nouveau en plaine. L'animal écrase le pied arrière droit, bon signe. Nous poursuivons, au bout de 4500m nous arrêtons car nous voyons bien que cet animal court bien, nous avons peu de chance de le prendre. De plus, nous avons une biche à rechercher sur la chasse de Jacques, mon élève, qui a reçu un appel pour une biche tirée par son équipe hier après midi. Nous cassons une petite croute et partons rechercher la biche. Jacques a une description approximative de l'endroit ou elle a été tirée et relevée par le tireur et son chien d'arrêt. Le setter l'avait attrapé et elle avait réussi à s'échapper. Nous essayons de trouver l'endroit. Nous cherchons un bout de temps, quand nous trouvons une entrée, Glamour tracte. 500m plus loin, la biche est retrouvée morte avec une balle d'abdomen. Jacques est heureux, nous aussi !  Séances photos, il ne reste plus qu'à la sortir. Jacques s'en charge avec son équipe qu'il appelle. Nous nous quittons avec beaucoup de joie. Je suis content pour la première sortie de Jacques en recherche, nous avons retrouvés deux cervidés. Bravo Glamour pour ton travail car la neige tombée cet après midi nous avait enlevé tous les indices. Du grand Glamour, bravo ma fille !

Corrèze :

Pierre Bousquet

Jean Pierre Haag

Françis Jenty

Pascal Peyraud

Eric Sovran

Didier Suze

Jacques Theil

 

Creuse :

Julien Chauvet

Raymond Limousin

 

Haute Vienne :

Elodie Bouillon

Christian Duburgt

Serge Vauzelle

 

(coordonnées en rubrique info )