Aujourd'hui , belle recherche sur un gros sanglier blessé hier soir. Nous l'avions suivis,la veille, sur 1000 m avant d'arrêter car il passait sur une commune voisine et nous ne pouvions pas nous aventurer à la nuit tombante sur un tel animal. Il avait été poursuivi par deux chiens qui ont fait un ferme à 700 mètres de notre arrêt. Il faut savoir être raisonnable de temps en temps, un keiler n'est pas une bête rousse.

empreinte du pied d'un sanglier
Le pied reste le seul indice quand il n'y a plus de sang

Ce matin nous étions quatre pour cette recherche. Glamour reprend la voie abandonnée hier soir , malgré le nombre important de voies de change elle ne se laisse pas perturber. Pierre conduit Glamour, je suis prêt à faire feu. Glamour prends les effluves par vent de face, je pense que nous ne sommes pas loin. Nous pénétrons dans une plantation de mélèzes, beaucoup de genets ralentissent notre progression, toujours du sang. Nous trouvons des reposées debout, le lieu du ferme, plus loin une bauge avec du sang dedans. Il a fait plusieurs bauges à quelques mètres d'intervalle, à ce moment nous pensons qu'il doit être sur sa fin.

bauge d'un sanglier blessé trouvée lors d'une recherche au sang
la bauge où le sanglier a passé la nuit.

Mais non, il s'est relevé et a quitté la plantation. Nous hésitons, nous pensons que Glamour se trompe... mais non ! Il ne saigne plus, nous décidons de faire confiance à Glamour, c'est elle qui a raison. Il rentre dans une autre plantation de Douglas, qu'il traverse et rentre dans un pré, nous retrouvons un peu de viande, nous voyons le pied dans l'herbe gelée.

...nous retrouvons un peu de viande...
...nous retrouvons un peu de viande...

 Il rentre dans une plantation ancienne, nous voyons bien son pied qui nous confirme approximativement son poids, je ne pense pas que je vais lâcher Glamour en poursuite car il y a trop de risques dans ces jeunes plantations. Nous sortons sur le périphérique du camp militaire, il refuse de le franchir, il rentre dans un marécage, nous pensons le trouver là. Non ! il marche devant nous, il prend un peu d'avance, il essaie de nous tromper mais il n'y parvient pas. Il ne risque pas de tromper Glamour car elle a scanné son ADN et poursuit sa quête. Il traverse le périphérique et rentre dans le camp, je vois la direction qu'il prend et je pense qu'il va nous conduire à l'étang du TRY . Effectivement, il nous mène dans le bois du Suc. Il emmanche la plantation de Douglas qui devient vite impénétrable. Glamour lève le nez, nous poursuivons et trouvons la bauge chaude. Il est reparti, je pense qu'il va traverser la piste pour rentrer dans les houx mais une manœuvre militaire le dérange et il prend une autre direction. Je lâche Glamour qui part comme une folle, j'attends le ferme mais elle revient nous chercher. Nous sortons sur la piste, nos suiveurs étaient venus en voiture et connaissant les fuites ils étaient partis au bon endroit mais il les a entendu et a fait demi tour au bord des genets. Nous décidons avec Pierre de faire les devants afin de retrouver la piste. Glamour retrouve la voie, elle nous ramène à la bauge et ressort de la plantation. 11000 m au compteur du GARMIN, nous essayons de poursuivre mais nous devons nous rendre à l'évidence : c'est un échec. Il va falloir faire attention s'il s'en sort car il a une patte cassée et cela me rappelle de mauvais souvenirs. Merci à Pierre, Christian et Nicolas de nous avoir suivi.

Corrèze :

Pierre Bousquet

Jean Pierre Haag

Françis Jenty

Pascal Peyraud

Eric Sovran

Didier Suze

Jacques Theil

 

Creuse :

Julien Chauvet

Raymond Limousin

 

Haute Vienne :

Elodie Bouillon

Christian Duburgt

Serge Vauzelle

 

(coordonnées en rubrique info )