Ce qu’il faut savoir

 

-1 tir sur 6 déclarés manqués a en fait touché l’animal

 

Il suffit d’assister à une battue faite en présence de neige pour se rendre compte que le nombre de constats de blessure augmente considérablement !

 

 Ce qu’il ne faut jamais faire :

 

-négliger une recherche en fonction de l'espèce, du poids ou du sexe de l’animal blessé

 

 Ce qu’il ne faut pas croire

 

Que les blessures infligées par de gros calibres puissants et qui ne laissent pas l’animal sur place ne peuvent être que superficielles

 

 Les collisions sur les routes

 

Chaque année 15000 grands gibiers sont victimes de collisions sur les routes de France.

 

Souvent touchés aux membres ou atteints de lésions internes, ces animaux agonisent de longues heures et ne sont que très rarement recherchés, faute d’être signalés.

 

 le chasseur et le gibier tiré

 

 Il faut éviter les blessures en tirant à des distances raisonnables.

 

 Au moment du tir observer les réactions du gibier

 

 Ce qu’il ne faut pas croire :

 

-absence de réaction = gibier non touché : le sanglier en particulier n’accuse pas toujours la balle !

 

-réaction = gibier touché : souvent les cervidés ont un reflexe d'évitement avant même d'être tirés.

 

 Observer le gibier dans sa fuite

 

-la vitesse de fuite : anormalement lente entrecoupée d’arrêts ou quelquefois très rapide.

 

-une boiterie soudaine, un cri de douleur

 

-s’il suit ou pas son groupe

 

 Ce qu’il ne faut pas croire :

 

-fuite rapide = gibier manqué

 

-gibier tiré qui suit son groupe = gibier manqué

 

-gibier blessé qui monte une pente forte = blessure peu grave

 

-que les chiens de battue vont toujours pendre l'animal si la blessure est grave.

 

-qu’un gibier pris par les chiens de battue pourra être facilement récupéré.

 

-que les animaux non pris par les chiens de battue sont sauvés

 

-que les chiens de battue revenant avec du sang à la gueule ou du poil ont forcément coiffé l’animal.

 

 Ce qu’il ne faut jamais faire :

 

-relancer les chiens de battue en liberté sur la trace de l’animal blessé

 

-attaquer immédiatement la traque où l’animal blessé s’est réfugié

 

 le chasseur et la recherche

 

 Ce qu’il ne faut jamais faire

 

-quitter son poste sans contrôler son tir

 

-laisser repartir sans retirer un animal couché sur le dos et battant des pattes

 

 Ce qu’il ne faut pas croire :

 

-découverte de l’impact de la balle = gibier manqué

 

 Rechercher les indices de blessure

 

-d’abord à l’emplacement du gibier au moment du tir

 

-puis dans la trajectoire de la balle

 

-et seulement ensuite dans la direction de fuite

 

 Ce qu’il faut savoir

 

-si le gibier est touché, du poil sera toujours coupé par la balle

 

-si le gibier est blessé, il y aura peut être : du sang, une esquille d’os, un morceau d’organe, du contenu stomacal ou intestinal.

 

Et souvent les pieds de l’animal anormalement marqués

 

 Ce qu’il ne faut jamais faire

 

-contrôler rapidement son tir en restant debout. Les indices de blessure sont souvent difficiles à voir, il faut bien localiser l'emplacement du gibier et rechercher des indices en se baissant.

 

-piétiner les indices et la trace

 

-emporter les indices : pour en faire quoi ?

 

-quitter les lieux sans avoir balisé. (le lieu de tir et la direction de fuite )

 

-aller au delà de 100 m aussitôt après le tir : vous risquez fortement de relever l’animal sans le voir !

 

-entreprendre soit même des recherches trop poussées avant d’appeler.

 

-tarder pour appeler un conducteur : les chances de réussite diminuent vite avec le temps qui passe. De plus, il faut nous donner le temps de nous organiser, n'oubliez pas que nous sommes bénévoles !

 

 Ce qu’il ne faut pas croire

 

-qu’aucun indice trouvé = gibier manqué : les balles hautes ou dans les parties molles donnent peu de sang et loin du point de tir.

 

-que la quantité de sang est proportionnelle à la gravité de la blessure : c’est souvent l’inverse !

 

-qu’absence de sang = gibier manqué

 

-qu’un animal non tombé dans un rayon de 100 mètres n’est que peu blessé.

 

-qu’une blessure de patte identifiée par un os n’est pas mortelle

 

-que l’intervention d’une équipe va être onéreuse : c’est gratuit !

 

-que vous allez déranger un conducteur en l’appelant : former un chien est long et exigeant, être appelés est notre récompense.

 

-qu’une piste lavée par la pluie ou recouverte par de la neige ne pourra plus être suivie : la météo conditionne moins le résultat que la nature de la blessure.

 

-que n’importe quel chien de chasse est tout à fait capable de suivre la piste d’un gibier blessé : il a le nez pour le faire mais risque de préférer une voie de change de gibier sain.

 

-qu’en l’absence de sang, le chien ne pourra pas travailler. La dénomination de chien de sang est trompeuse. 

 

 Ce qu’il ne faut pas croire

 

-qu’un bon chien de battue capable de suivre un gibier blessé aussitôt après le tir, le sera toujours pour suivre la même voie plusieurs heures après.

 

 Ce qu’il faut savoir 

 

-près de la moitié des animaux sont encore vivants au moment de la recherche et pour les récupérer il est nécessaire de libérer un chien qui devra les forcer.

 

 

 

 

 

 

Corrèze :

Pierre Bousquet

Jean Pierre Haag

Françis Jenty

Pascal Peyraud

Eric Sovran

Didier Suze

Jacques Theil

 

Creuse :

Julien Chauvet

Raymond Limousin

 

Haute Vienne :

Elodie Bouillon

Christian Duburgt

Serge Vauzelle

 

(coordonnées en rubrique info )